de Puerto Natales au parc de Torres del Pain

 

Ce matin, vu ce beau soleil, j'ai décidé de prendre la route vers le parc de Torres del Pain. Il est 10 heures et je pense mettre deux jours pour y arriver. Mais comme d'habitude les imprévus arrivent avec bonheur et galère. Le vent de face le long de l'aéroport ou, à part me protéger derrière un brin d'herbe, il n'y a guère de solution, et là, un petit camion arrive à ma hauteur et gentiment on me propose de monter pour 25 km, me voilà dans la benne roulé en boule pour me protéger du vent.

 

 

                                            

 

 

 

A peine descendu, je fais 1 km et m'arrête pour des photos, un camion arrive, un signe, et hop le vélo embarqué et moi au chaud avec mes deux nouveaux amigos (beau soleil mais frais !), et du coup je pars encore à l'opposé de l'entrée du parc prévue, et là nouvelle bonne surprise, mes amis travaillent au parc, du coup me voilà arrivé en 3 heures alors que je devais mettre 2 jours.

 

Sur la piste, apparaissent devant nous les majestueuses tres torres au loin. Nous longeons le Lago Sarmiento couleur émeraude puis croisons des troupeaux de guanaco tranquillent sur la piste pour arriver à la lagune amarga à l'entrée du parc. Je dois m'acquitter du droit d'entrée et laisse mes amigo (d'ailleurs  ils exagèrent! ils me laisse faire les 7 derniers km à vélo lol!) pour aller jusqu'au camp et ça grimpe, mais quel spectacle!  la traversée d'un rio puis de cascades et le tout dominé par les tres torres et me voilà au camping de las torres.

Montage rapide de la tente, il est 16 heures, je pars pour 4 heures de treck pour arriver aux tours, et je pars au pas de course, je veux y etre pendant que le soleil les illumine et là merci pour ce vieux sac à dos souple plié au fond du sac, vêtements chauds, casse croûte et boisson et c'est partit.

 

 

   

 

 

 

Et là! que dire? 3h30 de pur bonheur, chemins escarpés sur des monts arrides, sentiers vertigineux surplombant un torrent, traversée de forêts très denses et passage de ponts en rondins de bois, montée abrupte dans un lit de torrent, traversée d'un désert de rochers qui donne à chaque instant l'impression que tout va glisser jusqu'au fond de la vallée et enfin déboucher face aux tours dont le pied baigne dans un lac, et se poser là dans le vent et le froid, face à la beauté de la nature.

Puis redescendre et rentrer au camp après 7 heures de marche, bien cramé mais les yeux et la tête pleine d'images fantastiques. Une douche, un repas et au lit.

 

 

                              

 

 

A toujours sur la vie....



15/11/2012
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