Ona - Cuenca

 

Le soleil à travers la fenêtre me réveil et c'est bien sympa de voir la cime des montagnes dégagée, éclairée par ce superbe soleil. Du coup me voilà gonflé à bloc prêt à aller à la rencontre de ces cols terribles qui jalonnent ma route. Départ super, 10 km de descente, mais sur ma gauche le profil me laisse à penser que je ne vais pas tarder à en chier. L'impression était bonne où plutôt ... hélas, et me voilà partis pour quelques heures à tranpirer, le soleil en plus chauffe, alors ça coule de partout. Après 15 km de montée, je passe à côté d'un petit pueblo et m'arrête pour un ravito, éviter la fringale serait bien. Sur le bord de la route, un nombre incroyable de petites briquetteries où plein de mains s'esquintent à manipuler toutes ces briques qui sortent du four. Le soleil se voile un peu et moi je continu ma route sur cette pente de folie et même si ma condition n est pas terrible, je vous assure que ça doit monter entre 15 et 20 pour cent, je m'arrête entre 500 mètres et un km à chaque fois pour récupérer, et là par moment je me dis mais qu'est ce que je fout là, et pense à vous, se lever tous les matins pour aller bosser. Moi je peux m'arrêter quand je veux et continuer demain rien ne presse, du coup je repars en me disant que j'ai cette chance d'être ici.

Enfin après 28 km de montée, je débouche sur un espèce de plateau en pente légèrement montante mais qui me semble plat. Le temps est devenu gris, les nuages menacent, j'arrive à La Paz (pas le bolivien), allez un petit resto pour reprendre des forces avant de chercher de quoi me loger ou camper. Assis à côté de moi un gars sympa entame la discussion et fini par me proposer de m'enmener à Cuenca où il part avec son camion chercher du matos. Dehors il se met à pleuvoir et pas chaud, les nuages sont très bas, alors pas d'hésitations, je ne suis pas là pour des records, mais pour apprécier la vie, le vélo chargé, assis au chaud, on file à Cuenca.

Et même si les paysages devraient être superbes sous le soleil, là c'est la pluie qui tombe drue. La route est bien moins dure, j'avais fais le plus difficile, mais pas grave, il y en aura d'autres.

Arrivé à Cuenca, mon ami me dépose et je file vers le centre de cette ville très grande mais où règne une douceur de vivre palpable. J'y trouve un hotel bien sympa.

 

                                        ona-cuenca.2.JPG

 

A toujours sur la vie...



12/12/2013
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