Puerto Obaldia - Carti
Après bien des péripéties pour embarquer, on fini par partir à 11 heures, sous le soleil, et bien chargée dans la lancha, pour 12, on est 15 un peu serré, mais bon on verra. La mer n'est pas trop forte, heureusement car ça tape dur, le dos déguste mais ce sont surtout les bagages qui souffrent, et mon vélo.
Huit heures de lancha pour rejoindre Carti, avec quelques arrêts sur de petits îlots pour ravitos en gazoline et en boissons. Ces îlots sont innombrables, c'est fou, ça va d'un demi terrain de foot à deux pas plus, et les trois quarts sont habités et ne sont guères plus haut que un mètre, en cas de tempête ça doit être quelque chose, mais parait-il que dans cette région ils sont à l'abri.
Ils sont magnifiques, des cartes postales de loin, et les habitants sont encore très proches des coutumes ancestrales, mais seul soucis, on leur a donné un cadeau empoisonné : le plastique hélas !
Enfin nous arrivons à Carti qui n'est qu'un lieu d'embarquement, rien à part un resto, et la nuit est là. Pour trouver un hôtel où de quoi dormir, il faut retourner en lancha sur les îlots proches. Moi je décide de camper au bord de la mer caraïbe, sympa non ? La journée fut longue et bien cassante, après un petit repas je vais me coucher avec le bruit de la mer comme berceuse.
A toujours sur la vie...