Leimebamba - Balsas
Le ciel est bleu, le soleil brille, la cime des montagnes est dégagée, belle journée en perspective. Mais dur, à peine sortis de l'hospejade, ça grimpe de suite sur une piste en terre, mais les décors sont superbes, hier les nuages les cachaient un peu. La piste est à fan de montagne et pas bien large, certains passages ne font guère plus de 2 mètres et bordent de jolis précipices.
Après 12 km je suis stoppé par les ouviers, ils goudronnent la piste, deux heures d'attente, du coup je sors le café et le casse croute en attendant. Puis je repars, et ça monte de plus en plus dur, la végétation se clarifie aussi.
Au km 20 je passe à côté d'une école, et demande à la prof si je peux m'installer une petite heure pour manger, et bien sur les enfants et la prof me questionne, et du coup je prends une fringalle et me jette sur ma gamelle.
Aller je continu, et là, plus de végétation, que de l'herbe rase pour passer le col à 3800 mètres. Je me change car pour monter, c'est tee shirt mais pour descendre, il faut se couvrir chaudement quans même. Et là, que dire, 60 km de descente dans un décor de rêve, de véritable carte postale de partout, du sublime sous ce soleil radieux, des dizaines d'arrêts photos.
Et j'arrive en bas, et là, c'est grosse chaleur, de la folie, il doit faire 40 degrés. Je trouve de quoi me loger dans ce four, il est 10 heures, et j'écris le récit de ma journée, je suis en eau, la nuit va être chaude.
A toujours sur la vie...