journée de récup à Padilla
Aujourd'hui, c'est grand nettoyage du matos et des vêtements qui ont soufferts depuis une semaine sur les pistes super poussièreuses, ça rentre partout. Le vélo souffre, les roues n'apprécient pas le sable, surtout les roulements, ça couine. Les sacoches, elles, changent chaque jour de couleur, comme moi d'ailleurs mais quel pied je prends sur ces pistes si loin de tout où le mot touriste est inconnu. Alors pour moi c'est accueil tous les jours par les locaux trop ravis de voir ce vieux fou à vélo par ici.
Le soleil aidant, et les paysages grandioses, tout est formidable pour moi qui, comme les tortues, avance lentement 40 à 50 km par jours, à cette vitesse je ne sais pas si je verrai le mexique, mais pas de soucis, le rêve n'a pas de limite.
Divagation sur le chemin du rêve :
Ils étaient cinq copain, la lumière s'est éteinte pour le dernier d'entre eux
A Pierre-Yves, Kiki, Eric, Kikito et Thierry, sans oublier Véro.
Quand à moi, même si je ne sais pas de quoi sera fait demain
si mes rêves sont des chimères
mon vélo un bateau ivre,
rien n'a changé
la folie est toujours ma compagne
au cimetière des arlequins
les anges m ont accueilli
les Doors se sont ouvertes
pour changer ma vision sur la vie
j'ouvrai à peine les yeux sur le monde
que l'on est déjà demain et j'ai de la poussière plein les yeux
mais quelque chose me rassure
c'est que j'aurai vécu
et je vie une belle aventure
celle de la vie.
A toujours sur la vie...